,

Usage psychothérapeutique du sport et de l’activité physique

Psychologie du sport, thérapie

Sport et psychologie: feed-back conférence du 15/6 2022

Ce mercredi, j’ai eu le plaisir de dispenser une conférence dans le cadre du cycle « Chemin psy » organisé par l’Hôpital Saint-Jean-de-Dieu, que je remercie pour l’invitation et les intéressants partages.

J’y ai eu l’occasion de distinguer le travail que je mène avec les sportifs de haut niveau, dont l’objectif principal est le développement de leurs performances, par rapport à la psychologie clinique du sport. J’y ai parlé des risques de dépendances et de dépression des sportifs en rupture d’activité (blessure, fin de carrière), mais aussi de l’usage psychothérapeutique du sport. En effet, le sport, en particulier l’activité physique régulière, a un impact important pour soulager la dépression, les troubles anxieux, le stress, mais aussi d’autres problèmes psychologiques. Le sport libère une série de neurotransmetteurs naturels anti-dépresseurs et anxiolytiques comme la sérotonine, les endorphines, ou en encore la dopamine. Il est aussi structurant, renforce l’estime de soi, nourrit le contact social et le sentiment d’appartenance à un groupe.

Pratiqué au moins 3 fois par semaine, 30 à 45 minutes, à 70% d’intensité maximale, son effet est optimale. Si on est loin de cela dans la prise en charge des troubles de la santé mentale, la mise en place d’objectifs peu élevés ont déjà des impacts très intéressants. Que pratiquer? Toute forme d’activité physique: la marche, le jogging, la natation, le vélo, le fitness… Commencer 1 fois par semaine quelques minutes est le 1er pas vers un mieux-être, avant d’augmenter progressivement; il ne convient évidemment pas à tous.

Manuel Dupuis